Garifunas et descendants

Robert Charlotte

Robert Charlotte braque son objectif sur des micro-sociétés, chacun de ses cycles se concentre sur un groupe social particulier : jeunes des quartiers périphériques, coqueleurs, majors, garifunas (1) . Comme il l’avait déjà fait pour Véyé la vi’w, Robert Charlotte retient la lumière de fin d’après-midi pour réaliser les portraits …

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Description

Titre(s)
Garifunas et descendants
Auteur(s)
Robert Charlotte (Photographe)Vanessa Demiriciyan (texte)Eric de la Moussaye (Préface)
Collation
1 vol. (34 p.non paginées) ; couv. photogr. en coul. ; nombreuses photog. en coul. ; 25 cm
Centre(s) d'intérêt
Amérique/Nom du pays
Année
2015
Sujet(s)
GarifunasSaint-Vincent (Saint-Vincent et les Grenadines ; île)
Langue(s)
anglais, français
Notes
Catalogue d'exposition éponyme à Kingstown, St Vincent fu 9 au 27 Mars 2015
texte en anglais et en français
Résumé
Robert Charlotte braque son objectif sur des micro-sociétés, chacun de ses cycles se concentre sur un groupe social particulier : jeunes des quartiers périphériques, coqueleurs, majors, garifunas (1) . Comme il l’avait déjà fait pour Véyé la vi’w, Robert Charlotte retient la lumière de fin d’après-midi pour réaliser les portraits des derniers Garifuna de Saint – Vincent. Lors d’une résidence en avril 2014 à Gregs, Sandy Bay et Fanzy, le photographe approche les descendants des seuls Noirs du continent américain qui n’aient jamais connu l’esclavage. Leur histoire officielle assure qu’ils sont les descendants des rescapés du naufrage d’un navire négrier. Les Garifunas sont issus du métissage entre des esclaves africains évadés (les nègres marrons) et les autochtones (Caraïbes et Arawaks), métissant certaines traditions africaines avec la culture caraïbe. Au fil des massacres et des déportations, les Garifunas ont été progressivement parqués dans certaines îles des petites Antilles et tout particulièrement Saint-Vincent et la Dominique. Durant le XVIIIe siècle, les Garifunas vécurent sous la tutelle de la France et de la Grande-Bretagne. En 1795, influencés par les idéaux républicains de la Révolution française, et poussés par le soutien de Victor Hugues depuis la Guadeloupe et de ses corsaires, les Garifunas attaquèrent les Britanniques, alors maîtres de l’île. La guerre dura dix-huit mois mais en 1796, les Caraïbes noirs furent vaincus. Les autorités britanniques décidèrent alors de déporter cette population belliqueuse. Cinq mille Garifunas furent embarqués dans huit navires. En avril 1797, hommes, femmes et enfants furent débarqués sur l’île de Roatán, en face des côtes du Honduras. Par la suite, ils quittèrent l’île, trop petite, pour s’installer sur le continent. Ils fondèrent plusieurs villages, comme Livingston en 1806 sur la côte atlantique du Guatemala. Aujourd’hui, parmi les 100 000 personnes qui parleraient encore leur langue, la plupart se trouve en Amérique Centrale et dans les Caraïbes. C’est au Belize, où ils représentent 7 % de la population, qu’ils sont proportionnellement les plus nombreux.Leur histoire officielle assure qu’ils sont les descendants des rescapés du naufrage d’un navire négrier. Les Garifunas sont issus du métissage entre des esclaves africains évadés (les nègres marrons) et les autochtones (Caraïbes et Arawaks), métissant certaines traditions africaines avec la culture caraïbe. Au fil des massacres et des déportations, les Garifunas ont été progressivement parqués dans certaines îles des petites Antilles et tout particulièrement Saint-Vincent et la Dominique. Durant le XVIIIe siècle, les Garifunas vécurent sous la tutelle de la France et de la Grande-Bretagne. En 1795, influencés par les idéaux républicains de la Révolution française, et poussés par le soutien de Victor Hugues depuis la Guadeloupe et de ses corsaires, les Garifunas attaquèrent les Britanniques, alors maîtres de l’île. La guerre dura dix-huit mois mais en 1796, les Caraïbes noirs furent vaincus. Les autorités britanniques décidèrent alors de déporter cette population belliqueuse. Cinq mille Garifunas furent embarqués dans huit navires. En avril 1797, hommes, femmes et enfants furent débarqués sur l’île de Roatán, en face des côtes du Honduras. Par la suite, ils quittèrent l’île, trop petite, pour s’installer sur le continent. Ils fondèrent plusieurs villages, comme Livingston en 1806 sur la côte atlantique du Guatemala. Aujourd’hui, parmi les 100 000 personnes qui parleraient encore leur langue, la plupart se trouve en Amérique Centrale et dans les Caraïbes. C’est au Belize, où ils représentent 7 % de la population, qu’ils sont proportionnellement les plus nombreux. (1) Major : chef de bande de quartier Coqueleurs : éleveur de coqs de combat Garifunas : descendants d’esclaves africains et d’amérindiens
Editeur(s)
Fondation Alliance Française aux Petites Antilles
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Auteur principal : Robert Charlotte

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